Tuberculose cutanée : toujours d’actualité - 08/06/24
Riassunto |
Introduction |
La tuberculose constitue l’un des problèmes de santé publique les plus importants dans les pays en développement. La tuberculose cutanée (TC) est rare et représente moins de 2 % des formes extra-pulmonaires. Elle est principalement causée par Mycobacterium tuberculosis, et rarement par Mycobacterium bovis ou la forme atténuée de Mycobacterium bovis contenue dans le vaccin bacille Calmette-Guérin (BCG). Nous rapportons des cas de TC dans notre service de dermatologie.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective descriptive monocentrique portant sur les cas de TC colligés sur une période de 5 ans (entre 2019 et 2023) dans notre service de dermatologie.
Résultats |
Cinq cas de TC étaient diagnostiqués et confirmés par une étude anatomopathologique ou bactériologique. Il s’agissait de 4 femmes et 1 homme. L’âge moyen était de 47 ans. Un diabète était présent dans 2 cas. Ils ne présentaient pas d’immunodépression et ne recevaient aucun traitement immunosuppresseur. Un patient avait des conduites à risque avec notion de rapports sexuels non protégés. Deux patientes consommaient des produits laitiers non pasteurisés. On retrouvait la notion de contage tuberculeux et un antécédent de tuberculose ganglionnaire traitée dans un cas chacun. L’IDR à la tuberculine était positive dans 4 cas. Le Quantiféron était demandé dans 2 cas et était positif. Les sièges étaient répartis comme suit : région cervicale (n=1, forme scrofuloderme), index droit (n=1, forme verruqueuse), paupière supérieure mobile (n=1, forme ulcérée orificielle), face dorsale de la main (n=1, forme gommeuse) et une atteinte simultanée du nez, de la joue et de la lèvre supérieure (n=1, forme lupus tuberculeux. Une seule patiente présentait une altération de l’état général et une fièvre, elle avait une atteinte ganglionnaire simultanée. Tous les patients recevaient un traitement antituberculeux selon le protocole national, dont deux avec une évolution favorable. Les trois autres patients présentent un état stationnaire et sont toujours suivis.
Discussion |
Le polymorphisme clinique au cours de la TC est important. Les diagnostics différentiels sont nombreux, de ce fait, elle peut constituer un véritable défi diagnostique.
Conclusion |
La TC est une maladie infectieuse rare. Il est primordial de savoir l’évoquer, afin d’assurer un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.
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Vol 45 - N° S1
P. A204-A205 - Giugno 2024 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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